« le marché a 1000 milliards d’euros de potentiel de création de valeur d’ici à 2025 et on est bien décidés à en prendre un petit bout »
Depuis des mois on parle de transformation numérique, de transition digitale, de disruption, d’uberisation, d’économie on demand…
Beaucoup de gros mots (buzzworld) qui ne servent pas à tout le monde. Car dans la plupart des cas la première étape de la transformation numérique correspond à la la rationalisation de son système d’information et le partage agile des responsabilités dans la société. Un travail qui n’a pas encore été effectué dans toutes les entreprises.
Avez vous ?
1. un système de gestion client à jour => connaissance client / prospect
2. un process de vente éprouvé => animation commerciale multi canal
3. des indicateurs de performance => mesure de l’ensemble de l’activité via des cockpits
4. une gestion de projet / hiérarchisation plus horizontale => méthode agile
5. une communication transparente => sociale et engagée
Pour tout ceux qui n’ont pas intégré ces 5 points pas besoin de lire la suite 🙂
Pour les autres nous allons partager nos experimentACTIONS.
Depuis 2 ans nous vivons la transformation numérique sur nous et avec nos clients.
Nous nous interrogeons sur un phénomène qui s’immisce de plus en plus dans les conversations et qui inonde depuis quelques temps les médias spécialisés. Confère les couvertures de magazine « Changer ou mourir », « Où en êtes vous dans votre transition », « Il est temps de s’uberiser »…
Tous les jours il y a un nouveau manifeste, livre blanc et étude en tout genre.
Nous ne pensions pas que l’effet « transformation » prendrait autant et nous nous sommes même posé la question :
« C’est quoi cette F**** transition, de l’esbroufe ou une vraie rupture ? »
Pour nous la transformation numérique bouleverse les entreprises depuis l’avènement de l’informatique, l’arrivée d’Internet, le fonctionnement en réseau et l’usage du pair à pair. Le problème c’est que beaucoup de monde ont raté des chapitres ou des épisodes de la grande histoire des Internets.
On joue le jeu, on ne crache pas dans la soupe. On vit bien une vraie rupture qu’on a schématisé de cette manière.
La transformation numérique = (w)Technologie + (w)Homme + (p)Modèle économique
La technologie est au centre de tous les processus :
- Elle est de plus en plus accessible
- Elle évolue de manière exponentielle
- Elle permet de rationaliser n’importe quel écosystème
Les Hommes ne se managent plus de la même manière :
- Ils doivent s’adapter à la génération Y, et autres millennials… Le management doit s’horizontaliser et laisser à chacun un espace pour se révéler et s’épanouir.
- Ils doivent changer de structure organisationnel, l’organisation industrielle en silo laisse la place à la méthode agile et à l’itération… Les projets se découpent et s’emboitent plus facilement.
- Ils doivent se servir du code de l’autre (open source) et nous prototypons à volonté (Impression 3D).
- Ils doivent innover à plusieurs et de préférence en faisant appel à l’extérieur pour imaginer et concevoir les produits et services de demain (open innovation).
Les modèles économiques sont impactés par la technologie et les usages :
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- Google donne accès à l’ensemble des biens de consommation et de ce fait supprime l’ensemble des intermédiaires.
- Facebook organise et forme les personnes à fonctionner en réseau, crée un nouveau statut social (e-reputation)
- Bittorrent apprend les notions basiques du pair à pair.
- Creative common permet de créer / gerer ses propres règles de droit d’auteur
- Bitcoin propose un moyens de paiement sécurisé et decentralisé
- Etc etc …
Grâce à ce socle, nous voyons apparaitre de nouvelle stratégie d’entreprise, incubation, rachat de start up, uberisation de service, développement de l’économie collaborative…
Les entreprises qui n’ont pas encore changé de cap, sont certainement en pleines réflexions.
A ces entreprises je leur dédie ces quelques mots.
Le plus dangereux est de rester immobile… Il faut apprendre à naviguer dans le brouillard… Il faut apprendre à tomber et se relever en permanence…Et si c’était mieux après !
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Olé !