Les Français raffolent de ces concepts et expérimentent de plus en plus ces modes de consommation. En effet nous gagnons en prix, en service et convivialité.
Les américains nous voient même comme un pays test qui pourrait montrer l’exemple au monde occidentalisé.
Cependant le grand écart est compliqué quand on doit concilier philosophie du partage, ultra libéralisme et defiscalisation massive.
A l’heure on entend parler de fin de CDI et de revenu universel on peut se demander
Attendons de voir comment vont se mélanger les cyber-hippies (puriste), les hippies 2.0 (libéraux) et les cyber-bobos (opportuniste).
Foire d’empoigne pour opportuniste / réel risque / réelle opportunité, on vit depuis quelque temps une remise en question intéressante
« comme il n’y aura pas de boulot pour tout le monde, il faudra bien mettre en place un revenu universel ».
Pour le moment le marché mondial de l’économie « on demand » représente 15 milliards en 2014, nous ne pouvons donc pas dire que la transformation numérique ait donnée naissance à un modèle économique qui met en péril l’économie traditionnelle. Peut être que ce sera le cas en 2025 (prévision d’un marché mondial de 335 milliards $) ou même avant mais pour le moment NON.
Mais si tout le monde parle de cette transition c’est qu’il y a certainement d’autres facettes à découvrir.
En prenant du recul, nous nous rendons compte que au delà de transformer l’entreprise, le numérique transforme les hommes (Transhumanisme), la politique (surveillance de l’internet), les usages…
Et c’est le serpent qui se mord la queue. Oui la technologie et Internet ont révolutionné le monde et ce n’est pas terminé…
Cependant et pour ne pas divaguer, il me semble que le paramètre principal qui change la donne actuellement dans l’entreprise est la vitesse d’exécution et la diffusion de cette transformation.
La transformation touche autant les TPE que le CAC 40.
Quel est l’impact de la transformation numérique sur les entreprises ?
Même si ça parait étrange pour un acteur qui vit et qui vend cette transformation, j’ai l’impression de l’avoir découvert ces derniers mois.
Tout s’accélère et les dirigeants / entrepreneurs qui avaient l’habitude d’avoir un coup d’avance sur la prospective, se retrouvent à naviguer dans le brouillard, sans boussole.
L’anticipation de l’évolution de son secteur n’est plus humainement prévisible.
La progression de GG / Facebook sur le marché de l’information. La disruption de marché par des nouveaux entrants comme Blablacar qui met en péril des lignes de TGV, Airbnb qui prend sa part de marché sur l’hôtellerie mondiale, amazon qui vous livre en 12h des produits sur lesquels ils sont prêts à perdre de l’argent…
Tous ces exemples sont la preuve qu’aujourd’hui toutes les entreprises doivent se remettre en question et tous les décideurs doivent apprendre à naviguer dans le brouillard.
Pour le moment la transformation de l’entreprise se focalise sur la « Performance et cost killing »
L’amélioration de la performance des entreprises (maitrise des données et processus) et le cost killing (maitrise des dépenses) représentent la grande partie des chantiers initiés dans l’entreprise.
Quelques entreprises s’intéressent, travaillent et communiquent sur les « Open Model » qui sont pour le moment une source de cohesion et un moteur positif de transformation.
Ce sont d’ailleurs ces thématiques qui sont les plus innovantes et qui permettront à l’entreprise de gagner la prochaine bataille.
Nous avançons vers un monde que personne ne peut prévoir ou imaginer, alors oui il est l’heure de se transformer même si on ne sait pas encore vraiment comment.
Le plus important pour le dirigeant / chef d’entreprise est d’initier un mouvement afin de préparer sa structure et sa tribu au futur changement.
« Fail fast, often and smart »