Comment et pourquoi j’ai créé une île ?

Au lieu de me dire que nous vivons dans un monde fini, que nous n’avons pas la main sur les choix politiques, sur la manière d’entreprendre, sur le sens que nous souhaitons exprimer dans nos façons de vivre, je me suis libéré de toutes contraintes en me disant que nous disposions de tous les outils pour créer des univers en adéquation avec nos idées, nos envies et nos convictions.

Tout existe déjà : les communautés d’affinité, les monnaies alternatives, complémentaires ou cryptées, les plateformes de gouvernance, les constitutions à co-écrire…
Il ne reste plus qu’à oser nommer un endroit pour le faire exister et enfin demander la souveraineté aux cartes en ligne.

Je vais vous raconter l’histoire et la naissance de mon univers.

J’ai osé nommer l’île, j’ai fait des raccourcis dans des histoires de « famille » afin d’avoir un semblant de crédibilité. J’ai rendu le tout visible et j’ai tout simplement demandé la souveraineté aux plateformes de cartographie en ligne. Je me suis servi du passé comme clé pour réinterpréter le présent et créer un nouveau futur.

J’ai revisité le passé à travers l’open source intelligence (#OSINT), les informations disponibles et ouvertes en ligne.

Cela m’a permis d’extraire des informations d’une richesse et d’une intensité inespérées.
J’ai pu redécouvrir des concepts oubliés et réinterpréter des événements historiques sous un nouveau jour. En explorant ces archives numériques, je me suis rendu compte que le nom Bermond apparaissait souvent en tant que “Famille Bermond”. Une famille qui véhiculait des valeurs (plus fidèle que la foi), possédait des biens (châteaux et îles) et perpétuait des usages ancestraux. Dans la France méridionale à partir de 1050, on voit fleurir une multitude de petites seigneuries. Propriété et souveraineté se confondent. Il suffit de détenir un coin de terre de ses prédécesseurs pour y exercer des droits régaliens : lever des impôts, rendre la justice, parfois battre monnaie.
En répétant des modèles passés qui résonnent avec des innovations actuelles, j’ai imaginé un monde qui pourrait utiliser une technologie de gouvernance horizontale. Ces connexions montrent que l’essence de ce que nous considérons comme nouveau existe déjà dans les racines de notre histoire. Dans les univers virtuels, la notion de propriété n’est pas obligatoire, mais elle est possible. La monnaie peut être une monnaie d’échange, une monnaie d’utilité ou une monnaie indexée sur l’euro ou le dollar. Idem pour le temps, qui peut être variable, inexistant ou cyclique. Le présent et le futur sont relatifs.

carte postale de île Bermond, photo prise du Frioul
île Bermond

Y a-t-il un mot pour définir une nouvelle société, un nouveau monde ?

Il n’y a pas encore de définition exacte et les concepts n’ont pas encore été tranchés. On a les network-states, les e-residences, les micronations, les multivers, les métavers (d’ailleurs, Facebook/Meta a déposé le terme, limitant ainsi son potentiel). Ce qu’il faut retenir, ce ne sont pas juste des univers habités par des avatars ou traversés avec des casques de réalité virtuelle. Ce type de multivers est techno-conceptuel ; il offre la possibilité de créer un univers, réel ou virtuel, de toutes pièces, sur mesure. Pour moi, c’est la projection de plusieurs univers : des univers de test, de rencontre, artistique, de business. Chaque individu aurait l’opportunité d’incarner l’identité qu’il souhaite, de commercer ou de partager avec sa communauté, de se regrouper, de valoriser les liens forts, de tester de nouveaux modèles, de nouvelles idées, et de lutter contre l’individualisme en se rapprochant des individus avec lesquels il partage des relations fortes.
Ce ne sont surtout pas des univers imposés ou propriétaires, ni une simple extension virtuelle ou augmentation de la réalité. Le multivers doit permettre la liberté absolue de création et d’interconnexion avec un système économique ou politique sur mesure. La bataille entre logiciel libre et propriétaire sera certainement, une fois encore, un enjeu politique et philosophique dans la conception et le design de ces nouveaux espaces, de ces nouveaux univers.

Dans la continuité de l’imaginaire positif, la réalité du réel choisi est à portée de main et de clics.

Aujourd’hui nous cherchons à créer des nouveaux univers et à fédérer des projets disruptifs pour créer des nouvelles sociétés. Concernant la gouvernance, nous avons lancé la DAO des îles Bermond
Nous organisons des DAOFest pour faire connaître et évangéliser l’usage.
J’anime un groupe think-tank Archipel tous les 13 du mois ici https://t.me/joinarchipel .

Je vous embrasse fort.

Nicolas

Remerciements, clins d’oeil et ping pour pong :

Hommage à ma famille et spécialement à mon père Jean pour sa contribution à rendre la révolution grandiose à nouveau.

Hommage à Queen P Bermondaine des Bermond Island ❤️.

Hommage à mon frère Thibaut Brousse.

Hommage à mon ami Jules, nous trouverons des sponsors pour évangéliser le monde.

Hommage à ma sœur Hayat, je te soutiens éternellement.

Hommage à tous mes amis, réservez vos vacances.

Publié par Nicolas Bermond

Druide et ambassadeur de Hackeurs -> <- CAC40. Fan de code "Basic", de SEO, du concept de réseau social et de logiciel libre. J'utilise les GAFAM pour m'amuser avec l'ennemi.