La révolution par la Bouffe #SlowFood

Ce week end j’ai participé à une non conférence organisée par SlowFood* à l’occasion du salon eurogusto et de la rencontre des jeunes de TerraMadre à Tours.

Je me suis occupé du lancement de l’open space conférence (Open Conference). Une expérience qui comme d’habitude a été magique. Au début c’est toujours l’angoisse tout le monde est un peu perdu (c’est ça l’ambiance création collective adhoc). Je prends les rennes en mode barcamp, on se présente et on définit sa thématique… On se rencontre que sans l’anglais c’est compliqué.
La sauce prend tout le monde participe, on découpe la bâche du tableau au ciseau et 2 ateliers se forment…

Le soir nous avons mangé au chateau de la Bourdaisières reçu par le prince de la Tomate et nourrit part le chef des Chandelles Gourmandes.
Un melting pot de biodiversité et de bien être.

C’est vraiment des rares moments où on se sent VIVANT

*Slow Food association éco-gastronomique à but non-lucratif financée par ses membres.
Elle a été fondée en 1989 pour contrer les fast-food et la « fast life », pour enrayer la disparition des traditions gastronomiques locales et le manque d’intérêt des gens pour leur nourriture, pour ses origines, pour ses saveurs et pour les conséquences sur le reste du monde de nos choix alimentaires.
A l’heure actuelle, nous comptons plus de 100.000 membres de par le monde, ce qui nous permet de promouvoir une nouvelle logique de production alimentaire, de développer des programmes d’éducation alimentaire et d’agir en faveur de la biodiversité.

Les photos du week end

ITW L’oie de touraine Par André Cousin

L’Oie de Touraine fait partie des produits historiques de notre région comme la Géline , comme la Poire et la Pomme Tapées , la Racine de Réglisse de Bourgueil , la Rillette de Tours , le Pruneau de Tours .

L’amour du bon pain

Et enfin le chef Bernard Charret qui nous a régalé en savoir en goût et en diversité.

Aux “Chandelles Gourmandes”, Bernard et Dominique Charret n’achètent que des produits de saison et travaillent des matières premières brutes.
Leur recherche poussée du goût les a conduit vers des agriculteurs ou éleveurs qui produisent de façon traditionnelle, voire biologique, et avec lesquels ils ont établi des relations de sympathie et de confiance.

Pour Bernard Charret, “cuisiner du bio ou des produits de tradition, c’est tracassant”.
Ne travaillant que des matières brutes, des poissons et volailles entières, des gibiers de chasse … , il faut être très vigilant sur l’hygiène et les appellations.

C’est un véritable choix de vie qui s’associe au plaisir de partager leur passion du goût.

Publié par Nicolas Bermond

Druide et ambassadeur de Hackeurs -> <- CAC40. Fan de code "Basic", de SEO, du concept de réseau social et de logiciel libre. J'utilise les GAFAM pour m'amuser avec l'ennemi.

Rejoindre la conversation

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *