Le cybersquatting et la fraude au référencement

Actuellement des sociétés peu respectueuses de l’éthique et de règles établies pour le secteur Internet, tentent de se positionner sur des noms de sociétés, de prestataires ou de marques à forte notoriété afin de récupérer quelques prospects via le référencement naturel ou l’achat de mots clés.

Voici les deux techniques principales utilisées:

  • Le Cybersquatting

Le cybersquatting est une technique de parasitisme consistant à enregistrer un nom de domaine afin de détourner le trafic destiné à une marque possédant une forte notoriété. Certaines sociétés vivent de l’achat et revente de nom de domaine. Le cybersquatting est aujourd’hui une activité répandue sur la toile et qui de plus se complète par l’intégration de la publicité sur les flottes de site.

Pouvons nous résoudre un tel problème ?

Oui, il est possible de récupérer votre nom de domaine par une action juridique (droits des marques, nom de domaine et dénomination sociale) si vous pouvez prouver l’antériorité de votre marque.

Ou sinon une solution intermédiaire vous est proposée : blacklister l’adresse URL (adresse Internet) dans Google :
Il faut également savoir que la procédure est compliquée et longue si le propriétaire est français. Elle peut s’avérer par contre impossible si le domaine est transféré dans un pays sans législation internet. Il est donc préférable de s’arranger à l’amiable.

Nous vous proposons de négocier pour vous au meilleur prix. L’avantage immédiat est que le vendeur n’est pas censé savoir que nous vous représentons il ne pourra pas nous proposer un prix démesuré. L’action peut prendre un certain temps : de 15jours à 2 mois.

Plus d’infos pour le cybersquatting

  • La fraude au référencement

Autre arnaque qui consiste elle, à insérer des liens cachés dans un site sans son autorisation afin d’optimiser son référencement. Son efficacité dépend bien entendu du site sur lequel le fraudeur décide de parasiter ainsi que du temps qui lui reste avant d’être repéré et dénoncé. Particularité de cette technique : elle très subtile dans la mesure où elle se repère en sélectionnant un texte invisible au premier abord dans un bandeau en tête de page. La visibilité est paramétrée dans un CSS, et le paragraphe est rempli de mots-clés utiles au référencement.

L’astuce est par conséquent d’insérer des liens de manière maligne et discrète afin qu’ils pointent vers des pages optimisées pour la requête mise en ancre.

Quels sont les risques ?

Les techniques utilisées s’apparentent bien à du spam. Cependant, elles sont une manière de contourner les limitations dues au Flash. La société qui fait ça s’expose à des sanctions de la part de moteurs de recherche, éventuellement alertés par un concurrent fâché par l’usage de ce genre de technique. Les sanctions prennent généralement la forme d’une désindexation totale ou partielle du site, pour une période limitée.

Par ailleurs, rajoutons une dernière technique frauduleuse de plus en plus détectée : le slamming.

Le slamming est une “technique” visant à tromper les détenteurs de noms de domaine, dont les coordonnées figurent sur les bases WHOIS des registres, afin de leur vendre des services non sollicités.

Pour en savoir plus sur cette technique

Publié par Nicolas Bermond

Druide et ambassadeur de Hackeurs -> <- CAC40. Fan de code "Basic", de SEO, du concept de réseau social et de logiciel libre. J'utilise les GAFAM pour m'amuser avec l'ennemi.

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