Mes chers amis, ma famille, mes femmes, mes mentors,
Si vous lisez ce texte c’est que le Nicolas Bermond virtualisé ici bas dans ce monde virtuel, n’est plus. J’ai eu beaucoup de plaisir à oeuvrer avec vous sur l’émergence de l’identité numérique, des réseaux sociaux, de l’e-reputation, de la privacy, du techno-capitalisme, de la gouvernance décentralisée…
J’ai adoré partager avec vous mes visions décalées de la société, m’amuser avec les l’algorithmes partager sans cesse mes découvertes du monde numérique tout en gardant un recul et une justesse qui je l’espère resteront dans les archives numériques.
Je vous l’avoue, les conditions générales de meta combinées à mes recherches actuelles sur les multivers m’ont poussé à tenter l’aventure de mettre fin à ma vie numérique.
Nous avons le droit de vie ou mort sur nos avatars, ce qui ouvre une multiplicité de possible pour créer, rencontrer, entreprendre pour vivre des nouvelles vies ou pourquoi pas continuer à vivre après notre mort cerebrale.
Je suis persuadé qu’il n’y a pas de mort numérique et que donc notre vie est éternelle.
J’ai toujours rêvé assister à mon enterrement pour entendre le substrat d’un fragment d’oeuvre de vie surtout quand c’est la sienne et j’ai même pu repousser de quelques jours ma mort virtuelle.
J’accélère mes expérimentations sur les réalités multiples comme nouveau terrain de jeu ou nouvelle espace de vie entre autre sur l’île Bermond.
Mes proches je vous laisse jeter un like, un partage, un j’adore, un peu plus. Il n’y aura pas d’enterrement ni de quête à l’église, ne soyez pas avare.
Concernant mon compte tout est prévu avec @ThibautBrousse et Jacqueline Donnedieu qui est en charge de mon archivage numérique.
La vie est un éternel recommencement nous ne sommes qu’une goutte dans un océan de possibilité, je vous souhaite un multivers heureux.
Tendrement
Nicolas
Source : Nicolas Bermond sur Facebook