Le dimanche 17 mars 2024, la place Jean Jaurès à Marseille s’est embrasée de couleurs, de musique et de subversion (mort à l’aberration des JO) malgré les interdictions de la préfecture concernant l’après 18H30 reprise par les médias qui pouvaient porter à confusion dans le sens où les titres reprenaient juste interdiction 😉
L’événement a réuni près de 9000 participants venus des quatre coins de la ville pour célébrer dans la liesse cette tradition séculaire.
Ce dimanche j’ai décidé de me commander « à moi même » un reportage photo. J’ai eu le privilège de capturer l’énergie contagieuse et la pureté des sourires qui illuminaient la foule.
La jeunesse rayonnante de la Plaine, pleine d’espoir.
Parmi les déguisements excentriques et les chars extravagants, c’est la jeunesse de Marseille qui a véritablement volé la vedette. Dans chaque visage, j’ai vu une vérité éclatante, une authenticité palpable qui transcendait les artifices du carnaval. À travers mon objectif, j’ai essayé d’immortaliser ces instants de bonheur, ces moments où la joie de vivre se manifestait dans toute sa splendeur.
Dans ces 13 clichés sur une 100aine, vous verrez j’espère ce que je pense avoir vu.
Au-delà de l’amusement et de la créativité débordante, le carnaval de la Plaine revêt une dimension symbolique profonde. C’est un événement où l’on se moque des maux de l’année écoulée et où l’on célèbre l’arrivée imminente du printemps en brûlant le fameux Caramentran, symbole des malheurs passés.
Malgré les restrictions et les interdictions préfectorales, le carnaval s’est déroulé comme un acte de résistance joyeuse, où la subversion populaire a brillé de mille feux. Le carnaval de la Plaine à Marseille s’est une fois de plus affirmé comme un rendez-vous incontournable de la culture marseillaise, où l’on célèbre la vie, la diversité et la liberté. Rien n’arrête cette tradition séculaire d’enterrer l’hiver en faisant feu de tout bois, témoignant ainsi du pouvoir et de la vitalité de la subversion du peuple.