Le Capitole Social Network Act

Après les événements violents au Capitole, les gouvernements, les boss des réseaux sociaux se rendent enfin compte que l’hyper-centralisation est très dangereuse. Le pouvoir sur la communication quotidienne de centaines de millions d’utilisateurs devient une arme ingérable même pour les inventeurs.

La règle de twitter et Facebook a toujours été de ne pas perturber leurs utilisateurs. En gros « you do, what you want ! »

Aujourd’hui, en interdisant les comptes de Donald Trump et les colporteurs de la théorie des QAnon (groupe issu d’un forum 4chan, se concentre autour des messages publiés sous un pseudonyme Q, une mouvance conspirationniste…), Facebook et Twitter espèrent remettre le génie dans la bouteille et reprendre leurs activités habituelles.

Non seulement c’est trop peu, mais c’est aussi trop tard, car cela va être compris comme un aveu de complicité.

Ces géants se trouvent maintenant dans une impasse car c’est la haine / le complot / le négatif qui fait des vues donc du chiffre d’affaires. Cette nouvelle position va à l’encontre de leurs modèles économiques. De plus l’idée impérialiste / hégémonique d’apporter le bien sur toute la planète devient de plus en plus en complexe, car vouloir faire entrer dans un même moule les cultures et les réglementations de l’ensemble de la planète cela commence à devenir  un casse-tête chinois voire le jeu pour faire entrer des ronds dans des carrées.

Bien sûr, les grandes plateformes de médias sociaux qui interdisent toute personne soulèvent immédiatement des inquiétudes quant à la censure (et ceux qui abusent de ces réseaux sociaux pour diffuser un message de haine et de division savent bien utiliser cet argument).

Voulons-nous vivre dans un monde où une poignée de dirigeants d’entreprises contrôlent de facto l’espace public en ligne pour le débat politique et social ?

Il est évident que non. C’est trop de pouvoir, et le pouvoir corrompt. Mais la question n’est pas vraiment de savoir comment ces plateformes devraient exercer leur pouvoir.

La question est de savoir si ces plateformes devraient avoir un tel pouvoir.

Sont ils en péril ?

Je ne pense pas, regardez TF1, n’est plus la première audience de France, quand on compare les vues à certaines chaines YouTube, on a l’impression qu’elle représente une chaine locale.

Et pourtant ça marche encore, avec des bons commerciaux on pourra toujours faire tourner un vieux programme.

Y’a t’il des alternatives ?

Oui il faut des réseaux décentralisés et modérés par des communautés administrées, il faut reprendre le pouvoir de la modération et ne pas la laisser à Facebook / Twitter.

On connaît mastodon mais il y en a beaucoup d’autres. Listé et compatible les unes, les autres sur https://fediverse.party

Le problème est qu’ils ne peuvent pas pour le moment concurrencer les GAFAM. Car il n’y aura pas la même audience et vous n’aurez pas tous vos amis.

Pour que cela fonctionne bien, il faudrait que l’on ait une identité portable sur tous les réseaux sociaux y compris les GAFAM. Ce que je poste m’appartiens, je dois pouvoir le lire n’importe où et le poster de n’importe quel endroit. Un peu comme un logiciel de messagerie, je reçois des mails de différents fournisseurs (Gmail, hotmail, ovh etc…)

On en revient finalement toujours au pilotage de son identité virtuelle. En terme de gestion et responsabilité c’est le rôle de l’état?  une autorité indépendante ?  une blockchain?

On devra aussi se fédérer autour d’un protocole de single sign on SSO (Oauth, Open ID, SAML, FranceConnect …)

Ces systèmes vont représenter une alternative réelle, le jour où vous déciderez de migrer car il y aura un ras le bol ou pire vous serez en danger. Un peu comme les 40 millions de personnes sur whats app qui ont fui vers signal.

Est ce la naissance des réseaux sociaux décentralisés pour grand public ? Joker !

En attendant le changement, amusons nous encore avec les vieux GAFAM 😉

Inspiré de et par redecentratralized / indieweb

Un podcast que nous avons fait sur la même thématique https://blog.50a.fr/transition-numerique/existe-til-un-mouvement-de-colonisation-numerique

Nicolas Bermond

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Tout d’abord merci à webarchive sans qui je n’aurai pas pu récupérer cette page
MyData Labs

MyDataLabs est un ChangeTank à but non lucratif ayant pour objectif de développer une communauté d’apprentissage, d’exploration, d’échanges et d’actions autour de l’écosystème des données personnelles.

L’association créée le 27 mars 2013 est née d’une volonté de faire exister juridiquement et de rassembler une micro-communauté francophone de plus de 600 explorateurs francophones passionnés défrichant les usages, enjeux et opportunités du Quantified Self, de l’Internet des Objets et de la Maison Connectée.

Nous croyons que l’explosion de la qualité et la quantité de données personnelles peut créer de gigantesques opportunités de développement de valeur et peut aider à résoudre quelques-uns des plus grands défis de société : vies personnelles, économies, rapports sociaux et identités.

Nous sommes basés à Paris et notre langue de travail est à cette heure le français.

rôles

Boesendorfer Vienna 006.JPG

source wikipédia – piano
  • Clavier tempéré
  • Directeur de l’agence digital 50A
  • Entrepreneur
  • Architecte Social
  • Trésorier de MyDataLabs

page personnelle

Je fais le druide, c’est à dire je fourre mon nez dans la stratégie digitale, la technologie, la gestion de projet et de la recherche et développement. Je suis un intermédiaire entre le monde des programmeurs et le monde de l’entreprise, en gros je dois faire parler un hacker avec un boss du CAC 40. Et pour faire tourner tout ça, je gère les finances de la pépinière digitale.

Je travaille sur l’Identité_numérique_(Internet), les réseaux sociaux, l’E-réputation et le web sémantique (work in progress)

1977 Naissance le 28 janvier à Besançon
1985 Codeur sur MO5 TØ7 maitrise Basic + initiation au langage Pascal
1995 Gestionnaire de communauté conference room AOL [1]
1996 Creation du concept store « La Maison de l’Olivier » Quai Frederic Mistral Saint Tropez
2003 SEO création de la galerie de peinture [2]
2004 Mémoire de Mastère (MS) Management de Projet E- Business à ESC Brest basé sur la théorie des 6 degrés de séparation [3]Le networking social [4]
2005 Conférence RMS Network [5]Le business networking en ligne [6]
2008 Plénière – Qu’est ce qui est le plus important : l’animation ou les outils? [7] vidéo [8]
2009 Barcamp, EreputationCamp [9][10]
2010 Conférence sur le thème « Impact du community manager dans l’entreprise 2.0 : marque, administration, politique et individu deviennent ils une co-propriété animer par tous ? »[11]
[12]
2011 Colloque International à Lyon, L’identité numérique et maîtriser sa E-réputation[13]
2012 Article lemonde.fr les ados sur Twitter[14]
2013 MyDataLabs
2019 Livre Web 2.0, 15 ans déjà et après ? 7 pistes pour réenchanter Internet !

nicolas2fr (discussion) un peu partout sur la toile.

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Ailleurs

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  1. AOL
  2. Galerie Peintre
  3. Stanley Milgram, Memoire Small World 2004
  4. Le networking social 2004
  5. RMS Network 2005
  6. Le business networking en ligne 2005
  7. Rencontres Internet d’Autans 2008
  8. [http://www.doppelganger.name/2009/02/reputation-et-identite-numeriques-par.html vidéo
  9. thématique e-reputation 2009
  10. [1] barcamp wiki
  11. Les rencontres d’Autrans 2010
  12. Article Publicité : les petites entreprises investissent les médias verticaux L’Atelier BNP Paribas Group 2010
  13. Les journées du e-learning 2011
  14. Le Monde 2012

Edito : Une rentrée masquée

On se déplace dans Paris presque comme un 15 août, les cyclistes sont maintenant les stressés du volant, les réseaux sociaux sont mous du genou et l’activité a repris sans reprendre.

On s’attendait à un « next normal » et finalement on vit un entre-deux, une sorte de purgatoire tous masqués, silencieux, de façon résignée. On a du mal à envisager un retour à la normale du moins vis-à-vis du télétravail et du chiffre d’affaire de l’ensemble des acteurs du marché.

On peut se poser des questions sur l’ADN des entreprises et sur l’utilisation du foncier. En effet, compte tenu de la situation, le siège des entreprises deviendra t’il l’hôtel 5 étoiles du groupe ? De l’autre côté les salariés vont ils facturer à leurs employeurs leurs outils numériques personnels utilisés au service de l’entreprise ?

Dans tous les cas on change d’époque et l’incertitude devient la règle. Être de plus en plus pragmatique et numérisé devient incontournable. Dans ce contexte de rentrée très particulier nous mettons à votre disposition l’accès à notre ressource center.

Vous retrouverez des outils efficaces et structurés qui permettent d’envisager le moyen terme pour piloter et déployer votre stratégie numérique.

Bonne rentrée et prenez soin de vous !

Nicolas Bermond