IndieWebCamp Brighton dans le cadre du projet #LeBateau

En 140 caractères : #IndieWeb = soit propriétaire de tes données pour rester libre dans un monde qui se digitalise de + en +.

Plus d’infos ici IndieWebCamp Uk 2013

Merci Ă  l’agence digitale 50A pour l’aide matĂ©rielle et spirituelle.
Merci Ă  Xtof pour toutes ses explorations
Merci à Seb pour son enthousiasme malgré ses doutes dans ce domaine.

Si vous voulez soutenir ce projet, c’est encore possible http://www.kisskissbankbank.com/le-bateau

@nicolas2fr

Social Weight Manager : la gestion intelligente du poids

Le nom du projet était initialement iLife, mais Apple(c) nous a ennuyé avec ce nom. Alors iLife est devenu « Social Weight Manager ».

iLife est une sous brique du projet plus gĂ©nĂ©ral iBrain, Ă  qui il est dĂ©lĂ©guĂ© les flux d’informations d’une personne donnĂ©e. L’application a pour but la gestion intelligente du poids Ă  travers les rĂ©seaux sociaux, le quantified self, les objets connectĂ©s et les propres donnĂ©es dĂ©claratives. C’est une application de « coaching santé » pilotĂ©e par ces 4 entrĂ©es de data.

iLife a trois objectifs :
– Donner du sens Ă  la donnĂ©e
– Extraire des bĂ©nĂ©fices
– Construire un profil consolidĂ©

Aujourd’hui, les personnes produisent de la donnĂ©e en permanence, que ce soit sur Twitter, sur Foursquare, ou bien avec RunKeeper, et bien encore d’autres. Ces informations seront travaillĂ©es Ă  l’intĂ©rieur de la boĂ®te noire – iBrain (qui possède des algorithmes de calculs et produit des rĂ©sultats en retour des entrĂ©es).

Ce que souhaite l’Ă©quipe R&D de 50A, c’est transformer une sĂ©rie d’informations en une connaissance directement exploitable.

C’est un mĂ©tier qui est très complexes pour beaucoup de raison. Par exemple, il faut prendre en compte finement le contexte : Ă  partir de quand estime-t-on qu’une personne ne fait pas assez de sport ? A partir de combien de pizzeria doit on indiquer que la suivante sera celle de trop ? Aussi, L’information que nous captions peut ĂŞtre parcellaire. Elle est souvent bruitĂ©e comme sur twitter, et des tics de langages sont compliquĂ©s Ă  interprĂ©ter : songez par exemple Ă  l’ironie ! Dans l’ensemble, les donnĂ©es ne sont pas non plus structurĂ©es et souvent Ă©parpillĂ©es Ă  travers de nombreux rĂ©seaux sociaux dont la gestion du profil est propriĂ©taire.

Pour produire cette valeur ajoutĂ©e, nous utilisons de l’intelligence artificielle. Cela va des filtres, en passant par toute une panoplie de rapprochement par racine, des expertises lexicographiques et sĂ©mantiques. Nous aurions pu aussi utiliser les rĂ©seaux de neurones pour faire de l’apprentissage. Nous avons fait le choix de la recorrĂ©lation, des probabilitĂ©s et des systèmes experts.

 

 

La recorrĂ©lation, c’est (pour faire simple), le fait de coupler des élĂ©ments à priori diffĂ©rents et de se demander si cela fait du sens. Par exemple une personne qui poste sur Twitter Ă  propos de sport et indique qu’lle court sur Runkeeper. Autre exemple, si une personne a dĂ©clarĂ© faire un rĂ©gime et qu’elle se checke sur Foursquare dans une pizzeria, iLife va pouvoir reconnaĂ®tre que cela n’est pas une situation consistante puisqu’elle crĂ©e un paradoxe. La connaissance qui sera produite sur ce type d’exemple est l’antinomie : la personne qui dit ĂŞtre au rĂ©gime et qui a pour dĂ©jeuner une pizza, va produire une connaissance qui pourra exemple lui indiquer que ce n’est pas très cohĂ©rent. Ainsi, Ă  partir de 2 informations, nous avons crĂ©Ă© de la connaissance directement exploitable sous forme de surveillance, d’alerte, de conseil, etc…

La dĂ©marche employĂ©e est donc scientifique : reposant sur le doute, elle va Ă©mettre des hypothèses pour construire une thĂ©orie qui va ou non valider des faits (abduction). Une fois ce modèle construit, la rĂ©cupĂ©ration d’information produit de la connaissance et dĂ©clenche les actions (dĂ©duction).

Ainsi, petit Ă  petit, nous essayons de comprendre l’information Ă©parpillĂ©e et bruitĂ©e des rĂ©seaux sociaux.

Pour cela, il faut prendre en compte les nombreux traitements intuitifs (rĂ©seaux sociaux, quantified self, autres donnĂ©es) et voir si ces donnĂ©es sont pertinentes, utilisables, quantifiables… En agrĂ©geant, ces informations dans les filtres et le système expert après une sĂ©rie de prĂ© traitements, nous tentons d’aller reconnaitre les champs sĂ©mantiques et les actions induites dans l’information : tel ou  tel filtre permettra de reconnaĂ®tre si tel adjectif employĂ© est positif ou nĂ©gatif, les bases de connaissances vont aider Ă  repĂ©rer les mots clĂ©s filtrĂ©s qui seront intĂ©ressants et gĂ©nĂ©rer automatiquement les liaisons (ex: pizza – nutrition – calories & lipides).

L’ensemble de ces informations captĂ©es vont permettre de dresser un profil continu (au sens du temps rĂ©el) qui sera discrĂ©tisĂ© (pose d’indicateur), car cela est Ă  ce stade plus simple Ă  travailler pour l’Ă©quipe R&D de 50A. Un profil consolidĂ© sera crĂ©Ă© et sera sans cesse alimentĂ© par les donnĂ©es en temps rĂ©el, la base de connaissances (pizza) et les règles (« 5 pizzas ce n’est pas bien »). La personne prendra des points nĂ©gatifs ou positifs en fonction de tel ou tel repĂ©rage car il faudra bien Ă  un moment donnĂ© trancher : sa conduite est bonne ou non, son assuiditĂ© au sport est correct, …

La R&D 50A cherche donc Ă  construire des modèles et des indicateurs qui permettront, pour un contexte donnĂ©, de construire une « pente de vie en temps rĂ©el » vis Ă  vis de son profil : une personne de 80 kg qui dĂ©marre un rĂ©gime aujourd’hui n’est pas la mĂŞme chose qu’une personne qui fait Ă©galement 80 kg mais qui a commencĂ© son rĂ©gime il y a deux mois. Pour l’un tout reste Ă  commencer, Ă  dĂ©montrer. Pour l’autre, une inertie est en place, la reprise du sport probablement, etc… Pour le premier, manger une pizza est un vrai mauvais signal. Pour l’autre, Ă  peine un incident de parcours.

Et c’est la caractĂ©ristique principale de ce système global que d’associer contexte, modèle, indicateur, traitement en temps rĂ©el pour gĂ©nĂ©rer des actions pour la personne et l’aider Ă  gĂ©rer son poids : alerter, recommander, souligner, etc.

Ce projet s’insère dans un partenariat de 3 ans avec le CNRS : la première annĂ©e a donnĂ© naissance Ă  iPlace, un agenda lifestyle intelligent, la deuxième annĂ©e sera sous le signe de la santĂ© avec iLife, et pour finir iBrain.

iBrain, c’est 3 ingĂ©nieurs, 1 Directeur de recherche, une agence, et un partenariat avec le CNRS.

Le but de iLife est donc d’aider Ă  rester dans cette zone de santĂ© ++.

iPlace : de l’intelligence Ă  la pratique

Depuis 18 mois l’agence hybride 50A développe un programme de R&D, iBrain. Ce cerveau sémantique allie de la donnée, de la data, et essaye de comprendre ces informations pour nous proposer des activités. Un des objectifs est donc de capter, consolider et analyser les flux issus des réseaux sociaux pour en extraire de nouvelles informations, et tenter décloisonner toutes les communautés auxquelles nous sommes attachées. Dans ce contexte, iPlace montre un premier usage des résultats de ces recherches.

L’application a été créée à partir d’un besoin : « sortir mais de manière intelligente, et mutualiser les contacts », tâche compliquée lorsque tu as un réseau de 600 à 700 personnes. Le principe : relayer les bons plans et les amis virtuels. iPlace est un assistant personnel intelligent lifestyle. Un coup de « shake » et l’application propose un programme journalier.

A la différence des autres applications de géolocalisation basées sur un push, iPlace est un concept innovant. Constituée en algorithme, l’application propose un parcours dynamique. iPlace s’appuie sur une louche de données collectées sur les réseaux sociaux tels que Foursquare ou Facebook, une pincée d’informations issues de Google local Business, une bonne dose d’Api Event. Mais comment l’application apporte t’elle ces informations ? iPlace ce n’est pas juste « je vois ce que mes amis ont fait et apprécié » mais c’est « en fonction de mes centres d’intérêts/endroits » : l’application suggère de nouveaux endroits, elle nous offre du sur-mesure.

Le but n’est pas que la machine prenne le pas sur nous, mais qu’elle nous suggère des pistes pour aller au-delà de la géolocalisation. La finalité serait qu’en fonction de mes émotions (envie, santé, objectifs), iPlace me propose des activités ou des lieux propices à mes attentes.

Notre « couveuse », la R&D, donne naissance à des prototypes. Si ces derniers répondent aux attentes du marché, alors le département se transformera en start-up.

iPlace

Nicolas Bermond Hacker et Druide