La première fois que j’ai vu des vélos en libre accès #FreeFloating, je me suis dit que la Seine allait être vraiment polluée.
Quand j’ai entendu que JC Decaux perdait la concession Velib, je me suis dit que les prochains auraient du mal à conserver le niveau de qualité. Enfin je savais que la transition serait difficile.
Et un jour, j’ai vu traîner un mobike et je me suis dit toi… Je vais te tester sur plusieurs points.
1/ cacher le mobike dans ma cave
2/ tester l’expérience utilisateur, sans friction ou avec friction (seamless)
3/ créer la vidéo et l’article sur mon mobile en 30 min max
4/ positionner cet article et la vidéo en première page de Google sur la requête mobike
5/ aller plus loin aller plus haut (à définir)
Bilan :
Ce mode de déplacement est parfait pour les trajets courts.
Le mobike n’a pas de vitesse, il est donc lent.
Il y a peu disponibilité pour le moment, je n’en trouve pas, 1 fois sur 3.
L’expérience digitale est très bonne.
Il est beau et fait son effet, hier j’ai croisé un freebiker avec un Gobee volé, il m’a dit « il est beau ton vélo comment as tu fais pour le libérer cf « le voler » ? Car ils sont durs à libérer cela… » Donc le mobike ne se vole pas facilement.
Le mobike, les gobee etc polluent les trottoirs, finissent de temps en temps dans la Seine, sont souvent stockés dans les cours fermées et la cave.
Je ne parle même pas des données personnelles que vous donner gracieusement à ces sociétés, à savoir mobike vous informe et impoose un stockage de donnée en Chine.
Globalement c’est dur de se prononcer, je pense que @AnneHidalgo doit se tordre les cheveux car c’est bien et peut être moins bien…
Ne pas rentrer dans le « c’était mieux avant ! » mais quand même quand on regarde l’ambition des créateurs d’Internet et la volonté générale de créer un espace d’échange et de liberté on peut se poser des questions quand on voit la proposition actuelle.
Le web, la toile, Internet est au fond un mécanisme d’action collective. Nous nous unissons, créons, partageons et programmons pour gérer des problèmes trop importants pour nous individuellement. L’objectif étant de trouver des solutions pour l’intérêt commun.
L’open source et les communs ont montré l’exemple pendant que les GAFAM ont pillé ces ressources. L’économie collaborative renommée économie de plateforme est un piège car elle vous rend des services en contrôlant sa marge et transformant l’emploi en néo esclavagisme.
Le web moderne contrôle ce que les gens voient, crée des mécanismes d’interaction. Cela peut paraitre pratique et fascinant, mais en espionnant, en bloquant les sites, en réorientant le contenu des gens… Internet a complètement été dévié de ses objectifs !
A vous, à nous de ne pas oublier et de ne pas s’oublier.