La société est malade et elle nous le rend bien.
Entre le Covid, la bronchiolite, la grippe et la surpression due à cet environnement. La France est aujourd’hui amputé de ses bras et de son cerveau. Ce mois-ci, si je regarde dans mon entourage pro, ça tourne à 50% des effectifs, chez nous et chez les clients aussi.
À la maison, c’est la catastrophe, si vous avez des enfants et un travail, il faut choisir de gruger les tâches du boulot ou de lâcher les gosses devant la TV.
Quand on regarde la courbe des décès et des hospitalisations, si le gouvernement suivait le même protocole, on devrait être confiné en alerte rouge. Les miracles de la Com et des échéances présidentielles ont décidé que maintenant tout allait bien grâce à l’immunité collective.
Sauf que le nombre de morts est à 1/4 du maximum observé et les hospitalisations sont à leurs apogées.
La supercherie est flagrante mais dans le brouillard d’une société à bout de souffle, on ne voit même plus les signaux évidents.
Le Covid fait apparaître toutes les incohérences, un pouvoir qui n’a plus aucune prise et qui ne peut plus que marcher en mode carotte ou bâton.
Si on applique aux prochains mois ce mécanisme, avant les élections nous serons en mode « Carotte » donc plus de problème de pandémie, l’économie n’a jamais tourné aussi bien et on redistribue car on est solidaire.
Fini le pass et c’est la fin du masque, on est heureux, la vie normale enfin retrouvée.
Après les élections c’est le « le Baton », il faut rembourser la dette, les variants sont dangereux, l’inflation explose, les débordements des neo gilets jaunes antivaxx mettent la république en péril. Comme de par hasard il faudra protéger la population, remettre les masques, sortir les pass, rentrer à 20h pour le couvre feu et rembourser la dette.
Quant au capitalisme, il est de plus en plus opportuniste et ne cherche qu’à trouver les failles pour continuer à exister, comme le virus il mute sournoisement. Quand je vois le le business des voitures électriques, de la production des batteries, de leur durée de vie, du renouvellement du parc existant et du poids des véhicules. Il n’y a pas grand chose d’écolo dans la voiture électrique, on voit surtout une meta enfume ecolo-politico-economico.
Les hommes et les femmes se cherchent dans des faux combats. Qui est le plus inclusif, qui est l’homme, qui est la femme, qui trie le mieux, qui est le plus empathique.
On est au bout mais rien n’y fait, pas une once de clairvoyance. On va rentrer en période électorale avec 40% des gens qui se retrouvent dans le passéisme ou le déclinisme. Les autres se battrons pour dire qu’on n’a pas mieux que Macron.
L’individualisme est le fléau qui nous ronge en toile de fond, on a l’impression de se protéger mais en fait on détruit la collectivité mais surtout l’humanité.
La solution viendra par la société civile, les citoyens et les entreprises. Les politiques et les partis ne sont pas assez agiles et trop dans le « Game » pour faire bouger le système. Par contre, si il y a une tendance collective, ils suivront.
En attendant, la seule chose à faire est de se reconnecter. Y’a du boulot car le Covid pour ça est une arme de destruction massive relationnelle et sociétal.
Pour ne pas être que dans le constat négatif, je propose mes solutions et un programme de remise en bonne santé que je vais appliquer :
- voir mes amis le plus souvent possible
- parler aux inconnus le plus souvent possible
- faire l’amour quand c’est possible 😉
- faire la fête, ça parait tellement abstrait, mais oui ça doit se trouver.
- consommer moins et dépenser moins
- faire de la politique locale mais aussi de comptoir
- arrêter de regarder la TV, d’être lobotomie sur son mobile et de consommer inutile
- faire des réseaux sociaux juste ce qu’il faut (gaffe à l’hygiène numérique c’est un carnage en ce moment)
- naviguer pour oublier ce que je n’ai pas pu réaliser
- …
Des bises et tout va bien, on n’a pas encore touché le fond 😉
Nicolas Bermond









