Avoir raison ou tort, est ce vraiment la question ?

Je me suis toujours basé sur un principe que je ne savais qu’une chose, c’est que je ne savais rien. Citation de Socrate que je n’avais pas étudié dans sa profondeur mais qui m’allait bien dans mon principe de découverte de la vie. Si je ne sais rien, je ne peux être sûr de rien et si je veux apprendre il faut que je reconnaisse mon ignorance. Si l’on est persuadé de quelque chose, on tombe facilement dans la croyance, le culte, la bien pensance etc…

C’est le même principe quand on veut avoir raison et je reprends ici une citation de Raymond Devos « Je crois qu’on a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort ».

Je ne sais pas si vous voyez où je veux en venir dans tous les cas je vais essayer de vous éclairer.

Une de mes passions est la cartographie de communauté, grâce à cela j’enrichi au fur et à mesure mes connaissances et forcément mon opinion évolue en fonction de mes trouvailles. Je les partage bien évidement de vive voix afin de les confronter.

De mes recherches et mes rencontres, j’ai vu éclore de nouvelles communautés.

L’antivax :

Il est contre le vaccin voire tous les vaccins, contre le pass sanitaire. Il se voit plus comme un résistant au gouvernement et au monde capitaliste.

La confiance est rompue et le bénéfice / risque bascule vers l’anti. Malheureusement trop souvent assimilé aux complotistes, les anti vaccins sont souvent incertains de la sûreté des vaccins mais ne sont pas tout le temps dans une démarche radicale du refus.

Certains initiés, on d’autres croyances, médecine alternative qui ne faut pas juger car peut être qu’elles sont aussi utiles que la médecine standardisée.

Cependant la zone de friction / basculement liée à certains gourous du web malveillants est fragile. Les tutoriels, la rhétorique et la dialectique de propagande est abondante sur tous les réseaux sociaux. Et le risque d’être embrigadé est évident.

Ce groupe qui englobe beaucoup de différences est souvent catalogué par les médias comme une pensée unique archaïque, ce qui très loin d’être le cas.

L’antipass sanitaire :

Il est pour l’anonymat, pas question de badger avec un QR code dans un bar, restaurant ou autre lieu public. Il n’est pas forcément contre la vaccination. Pour lui c’est la matrice cf Matrix, plus possible d’être dans une ville sans être en permanence sous contrôle. Il trouve ces choix politiques liberticides, il se fait beaucoup de soucis sur le capitalisme de surveillance et pour les opposants dissidents à un régime. Pensez et agir différemment peut devenir complexe voire dangereux dans cette configuration.

Le transvax :

Il s’agit de personnes qui se considèrent comme vaccinées, alors qu’en réalité elles n’ont pas eu physiquement le vaccin. Ils ne sont pas contre les vaccins, uniquement contre l’injection Covid. J’ai lu récemment qu’il souhaitait créer et  intégrer la minorité des LGBTQIV+

Le bivax :

Dur à croire mais ce sont ceux qui n’acceptent qu’une seule dose.

L’obligé :

Il ne voulait pas mais il a été contraint par  son travail ou pour les commodités de la nouvelle configuration de vie.

Le provax :

Il croit en la science, la médecine, Pasteur. Il pense que l’unique solution se trouve dans l’immunité collective pour lui aucun doute il faut se faire vacciner et dépasser tous les doutes et les contraintes. Une fois  tout le monde vacciné, nous pourrons prétendre à un retour à la normale. Ceux qui ne se vaccinent pas sont des inconscients et mettent en danger l’humanité.

Le transhumaniste assumé :

Il n’attend qu’une chose, l’implantation de sa puce, l’auto-vaccination à distance. Il a déjà acheté sa résidence principale sur Mars en prévision de la fin de la vie sur Terre.

Si on prend un peu de recul, on se rend compte que l’on assiste à un nouveau communautarisme. On devait déjà régler le comment vivre ensemble avec différente communauté culturelle, cultuelle… Pour simplifier la tâche, on se rajoute une complication, le communautarisme sanitaire.

L’antivax juge le provax et vice versa. On a  quand même réussi à créer un nouveau communautarisme, nativement programmé pour que tout le monde se tape dessus, à coup de j’ai raison, tu as tort !

Le pire de l’histoire est le calcul stratégique de notre président qui en une intervention a réussi à diviser la population en 2 clans. Tu n’es pas vacciné tu as tort, tu es vacciné tu as raison. Ce calcul sera peut être bénéfique pour sa réélection mais c’est il me semble une faute Politique sans précédent.

Comment peut on miser sur le divorce quand naturellement on devrait miser sur l’apaisement pour réfléchir à des solutions ensemble ?

Les réseaux sociaux et les médias clairement complotistes montrent l’amplification de la théorie du fer à cheval (l’extrême droite rejoint l’extrême gauche comme un fer à cheval et n’est pas comme on l’imagine linéaire), je m’aperçois qu’une opinion d’extrême gauche bascule rapidement vers l’extrême droite dans certains groupes et vice versa.

Le pass sanitaire va fédérer un large public (gilet jaune, antivax, anti pass sanitaire, défenseur de la vie privée , soignants…) et les manifestations vont être une caisse de résonance d’un bruit fossé aux conséquences désastreuses (on a vu comment sont traités les manifestants…)

Quand on analyse Twitter, le bénéfice politique de ce bruit profite très souvent au nationalisme / patriotisme. Je suis prêt à parier que les votes des régionales seront opposées pour les présidentielles.

Finalement ce choix politique est une machine à transformer un indécis en électeur extrémiste ou abstentionniste. Ce qui par défaut pourrait arranger certain.

Je suis un peu sortie de ma réflexion, avoir tort ou avoir raison ?

On est malheureusement toujours tenté de donner son avis. Est-ce pour flatter son ego ? Est ce pour avoir l’impression de partager ses sentiments ?

L’avis, à la différence de l’affirmation permet le débat et c’est certainement ce qu’il faudrait travailler un peu plus de manière collective. On n’est pas obligé de faire un référendum pour échanger. On peut tous à un moment donné partager quelques lignes ou quelques mots sans transformer une réunion de famille en pugilat. Il me semble que c’est important de parler en ce moment et ne pas se freiner en ayant peur de choquer ses proches. On a tous une lecture intérieure de ce que nous vivons.

Moi, ça me donne envie d’en apprendre plus sur, comment vivre mieux le communautarisme, qu’il soit culturelle, cultuelle ou sanitaire. J’aimerais croire qu’il y a des passerelles entre les communautés pour qu’elles échangent et s’enrichissent. J’aimerais croire que tous ces communautarismes se disent, finalement on fait tous parti de la communauté Terre.

N’était ce pas l’enjeu de nos enfants vivre ensemble et dépasser son pré carré pour affronter la fin d’une civilisation et l’émergence d’une nouvelle ?

Si c’est le cas, notre devoir prioritaire est de les accompagner au mieux dans ce nouveau monde.

Je vous embrasse mes ami.e.s

Nicolas Bermond

Peut on compter sur la génération Z ?

Avoir 20 ans évolue radicalement tous les 10 ans, la génération Y (les millenials) plutôt égocentrique, peu créatif avec un faible engagement collectif laisse la place à la Génération Z. Elle a le sens des valeurs , une vision internationale, fonctionne en réseau mais qui n’a plus aucune confiance en l’establishment. 

En 2021 ils ont 15 à 25 ans, ils attendent plus d’engagement des marques, des entreprises, de l’état enfin de tout le monde.

Après les Y les millennials, qui ont cru prendre le pouvoir au sein de la cellule famille du fait que le sens de l’éducation a été pour la première fois inversée. L’adsl et internet ont donné aux enfants une avance technologique et un accès à la connaissance supérieure à leurs parents. C’est une génération assez prétentieuse ne supportant pas la hiérarchie. 

La génération z est beaucoup plus surprenante et semble plus apte à vivre dans un monde dur et complexe.

Elle est à la fois  engagés et auto-centrés, accros aux images parfaites d’Instagram et  en quête d’acceptation de soi. Ces adolescents portent sur leur épaule le poids la fin d’une civilisation mais surtout de trouver des solutions jamais imaginées ou d’inventer le monde demain.

Cette génération « We » se retrouve dans l’activisme, l’inclusivité et la technologie pour le bien de la planète. Je peux passer ma journée seule devant mon écran mais monter à 16ans des applications pour consommer moins, aider la communauté LGBTQ ou monter un réseau social pour aider ma génération à aller mieux. Ceux sont des as du growth hacking (piratage de croissance). Avec 3 bouts de ficelle, un ordinateur et une connexion, ils orchestrent un lancement de campagne viral, communautaire et gratuit. Pour le même résultat une entreprise serait prête à payer des millions.

Le combat principal à mener est l’écologie, devant l’éducation et les inégalités. Un autre axe clé, une grosse majorité estiment qu’il faudrait consommer mieux plutôt que moins.

La « génération Z », pour la moitié d’entre elle, pense que les entreprises ne s’engagent sur les sujets de société que par calcul. 

generation z licorne
go z vous allez y arriver

Les jeunes demandent à être accompagnés pour changer de comportement mais aussi les assister dans leurs missions de « changer le monde » 

Peut on compter sur la génération Z ? Bonne question !! me répond quasi ironiquement un Z dans mon entourage.

Cette réponse est d’une « Z » pureté, en gros ça veut dire, tu es sympa toi, tu as profité à 100% de la société, de la consommation, tu n’as rien fait pour transmettre l’endroit comme tu l’as trouvé, s’en parler de la dette pour les 12 prochaines générations… Et moi je vais devoir me taper le boulot de sauver la planète…

Dans un monde bien fait on devrait accompagner cette génération à l’ensemble des changements auxquels ils seront confrontés.

Alors on les aide comment ces jeunes Z ???

@nicolas2fr

 

⚓ Marseille, spectacle de vie en 5D

Souvent quand on ouvre les yeux, la magie de la vie , de la ville se révèle. Dans certaines cités il faut être initié dans d’autres la vision est permanente. 

Marseille offre cette immersion « 5D », c’est un plaisir rare que vous adorerez ou que vous détesterez. 

Cette vie, cette ambiance est à tous les coins de rue, il suffit de lever les yeux pour admirer le spectacle.

Marseille est une ville insolite dans toutes les dimensions. C’est une perle à voir avec un certain regard. 

Nicolas, spectateur de la vie et amoureux de la cité phocéenne.

Edito Newsletter Avril « Méfiez-vous du « no code »

Tout est code ou « code is law » le code fait loi comme disait Lawrence Lessig. Il faut vraiment n’avoir rien compris au web, et même à la culture internet pour faire la promotion du « no code ». Dans une société de plus en plus transhumaniste, le fait de coder ou d’avoir des notions permet de mieux comprendre les enjeux du monde actuel, que ce soit pour son hygiène numérique ou pour la gestion de sa vie privée.

Le code doit être enseigné à l’école primaire pour armer nos enfants dans ce cyberespace qui peu à peu n’est contrôlé que par une poignée d’entités data-carnivores.
Le code doit libérer de la puissance des GAFAM et redonner un espoir de souveraineté.
Le code doit vous aider à construire votre nouvelle activité.
Le code doit vous éveiller comme on fait du sudoku ou une partie d’échec.

Concernant les agences « no code » ou le développement d’interface en «no code », nous avons fait une définition assez engagée sur celle-ci. Pour nous le « no code » peut servir à l’AB testing mais il n’est pas possible de faire du sur-mesure ou d’optimiser une technologie utilisant le « no code ». Sachez par exemple que pour le SEO c’est une catastrophe. Alors voir débarquer des décérébrés qui font la promotion du no code, c’est insupportable.😉

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J’essaie une nouvelle extension IndieWeb

Projet Fermier

Après le bateau (étude sur la micro consommation en mer de data) et de l’auberge de Marseille (Sas de décompression pour cadre et créatif parisien) 50A remet le couvert avec son projet Fermier.

La Ferme peut être fixe ou en résidence dans d’autres Fermes qui sont en recherche de revenu complémentaire, de formation connexe ou d’animation du lieu. La ferme pourrait devenir un endroit de partage pédagogique et de fête.

L’idée est de mélanger WOOFING et transformation numérique.

L’objectif principal du projet Fermier est de faciliter la rencontre entre 2 univers opposés, la campagne et la ville.

Mais aussi de se servir de l’enseignement de la nature pour repenser notre avenir et nos pratiques professionnels.

La permaculture ne peut elle pas s’adapter au digital ?

Un label bio pour le numérique est il envisageable ?

Nous souhaitons réunir les forces de la ville et de la campagne afin de proposer un projet ayant du sens pour tous.

La mise en place est simple, la Ferme nous héberge pour 2 cycles de formation, le premier nous enseigne la culture / gestion d’une ferme et le 2ème nous formons au digital et à la transformation numérique. 

Vous rêvez de vivre à la campagne, d’avoir votre jardin et de teletravailler ? 

La Team 50A invente « la Ferme » Lieu de vie, de production et de formation où l’on apprend à être plus autonome.

La Ferme est un co-living, on peut donc y vivre, travailler et se former. 

La Ferme propose des formations, l’incubation de projet  mais aussi une agence digitale.

La Ferme héberge une communauté qui partage le bon sens, la simplicité et l’envie de faire.

La Ferme aime le maréchage et la permaculture qui seront la base des nouveaux référentiels en terme de reconversion mais aussi de production de dispositifs digitaux. 

La Ferme fait beaucoup d’événements, c’est le secret de son implantation locale.

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projet fermier woofing et transformation digitale

3 types de Formation :

1/ Reconversion 

À la Ferme, formes toi au digital et au numérique pour te reconvertir et travailler où bon te semble.

2/ Digitalisation 

À la Ferme, optimises les flux de ton entreprise, mets en place le travail à distance, et initialise le e-commerce.

3/ Developpement 

À la Ferme, on forme les artisans créateurs, ayant un savoir faire régional qui cherchent des leviers de distribution à l’international.

4/ Indieweb 

À la Ferme on prône  l’indépendance du web, en travaillant sur l’indiemark. Soit propriétaire et Indépendant de ton hébergement, nom de domaine, blog.

À la ferme on code, on plante, on cueille et on peut aussi aller vendre sur le marché. 

Pour plus d’information, commencez donc par faire un tour à une nos conférences !

Un cycle de conférence et de Barcamp sont organisés à Paris, contactez nous 

Ensuite nous vous trouverons la Ferme et la formation adéquate, vous pourrez ainsi vivre en résidence quelques mois pour mettre en place votre projet.