Genèse d’une DAO

On envisage le concept de la DAO des îles Bermond pour décrire l’idée que le projet devient autonome et sa propre source d’inspiration.

La DAO des îles Bermond se réfère à la capacité d’un système à se maintenir et à se reproduire lui-même en continu. Dans le contexte d’un projet, cela signifie que le projet est conçu de manière à pouvoir générer de nouvelles idées, inspirations et directions par lui-même, sans dépendre entièrement d’une source externe.

Pour atteindre ce niveau d’autonomie, le projet doit être doté de mécanismes internes qui favorisent la créativité, l’adaptation et l’évolution. Cela peut inclure des processus itératifs de rétroaction, des structures organisationnelles flexibles, des routines de réflexion et d’apprentissage, ainsi qu’une culture favorisant l’innovation et l’expérimentation.

L’idée sous-jacente est que le projet devient un système dynamique capable de s’auto-organiser, de se renouveler et de générer de nouvelles idées et directions de manière autonome, tout en restant en harmonie avec son environnement, son manifeste fondateur et sa gouvernance.

Come on board pour plus d’information, c’est ici !

Venez le 15 juin 2023 à notre festival des micronations et gouvernance 2.0

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Nicolas Bermond

Podcast testament entrepreneuriat 2.0 Nicolas Bermond

Patchwork de mots pour un podcast en toute transparence reprenant 18 d’entrepreunariat dans le web :

Internet, Amour, Indépendance, Paris, Ami, Décentralisation, F… StartUP Nation, Hacking, Politique, changer le monde,innovation, communauté, anarchie,lutte contre la bien pensance, PME TPE, gérance de bon père de famille, Entreprenariat, principe de réalité, Bitcoin, banque open source, twollars, monnaie complémentaire, gafam, vie privée, gratuit c’est toi le produit, hacktivisme, blockchain, blague du metaverse, digitalisation, fouetter une IA…

OU

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Bonne écoute et à très bientôt.

Nicolas Bermond

Festival des micronations et gouvernance 2.0

👑 Festival des micronations et gouvernance 2.0

Chemin pour changer de civilisation : Tout ce qu’on ne peut pas faire dans le réel, on le fera dans le virtuel. Et le virtuel finira par être réel.

Royaume virtuel, île abandonnée, squat, création de lieu dit, plate-forme pétrolière, geste artistique ou tout simplement envie de liberté sans mesure. Les micronations sont, il me semble un modèle de compensation dans une société qui s’est toujours sentie à l’étroit voire enfermée.

Tantôt geste artistique, local mais surtout politique, la micronation est une entité territoriale ou extraterritoriales créée, au départ, par un petit nombre de personnes et qui prétend au statut de nation indépendante ou qui en présente des caractéristiques, mais n’est en aucune façon reconnue comme telle par les nations officielles ou par les organismes transnationaux.

Marseille abrite plusieurs projets de micronation, le plus connu étant la république libre du Frioul (favoriser l’investissement culturel et artistique sur les îles du Frioul), la micronation du Miroir Ombrière (micronation éphémère sur le thème de l’attention), plus récemment les îles Bermond (prototyper des utopies qui peut être seront des réponses au monde de demain).

De nos jours ces micronations pourraient vivre leurs heures de gloire grâce au développement des mondes virtuels, les fameux metaverses mais surtout les DAO (organisation entièrement décentralisée).

En effet la technologie peut de nos jours gérer les gouvernances de manières autonomes. La création de monde virtuel et le développement de la blockchain permettent la création d’organisations autonomes, autogérées, transparentes et plus efficaces. Avant de voir la société gérer par la DAO nous verrons surement l’utilisation de celle ci comme outil de de decision et gestion de trésorerie pour l’entrepreneur de demain.

Marseille a toujours eu la réputation d’une ville libre, rebelle et créative. Marseille est indomptable, atypique mais aussi tolérante, elle a eu la chance d’accueillir la première république libre du Frioul, une micronation enthousiaste basée sur le respect.

Ce mini festival a pour but de fêter cette énergie de liberté.

Date et lieu : le 15 juin de 17h à 22h à Marseille à La Fabulerie

La Fabulerie, fabrique numérique et tiers-lieux culturels fait vivre depuis 2010 des projets innovants qui tentent d’ouvrir la connaissance au plus grand nombre, stimuler les imaginaires et décrypter ce monde en régime numérique.

10 boulevard Garibaldi 13001 Marseille https://www.lafabulerie.com

Discours d’ouverture de Nicolas gérant des îles Bermond // 15 min

Rendre visible des îlots d’initiatives créatives, indépendantes et libres, vivre autrement en découvrant des inspirations et le fonctionnement de vie libérées, ce n’est pas une utopie mais plutôt une source de créativité, de pédagogie et d’espoir qu’on retrouve dans la quasi totalité des projets des micronations et de DAO. Comment peut on être un néo-entrepreuneur qui privilégie en amont l’instinct, la communauté, la quête de sens et l’action en amont du projet économique ?

Projection du documentaire sur la République libre du Frioul // 17H30 30 min doc + 30 min d’échange avec le public

À partir du documentaire de Franco Revelli (petite histoire d’une république libre)
Le 23 décembre 2011 voit le jour la République du Frioul. Sa devise est : « Pour l’art et l’insolence, sans insolation ». Des ambassades sont ouvertes partout en France et sur l’île du Frioul. Une pensée qui n’est pas une utopie sociale mais plutôt une utopie du jeu, un “concept totalitairement libertaire”. C’est la petite histoire d’une République libre.

TRANSITION

Tout ce qui a bloqué les nations et les micronations dans la vie réelle, pourrait être débloqué dans « le virtuel ».

Souvent les micronations ont été arrêtées dans leurs élans par l’application de la loi du territoire. L’extra territorialité, « le virtuel » pourrait effacer les problèmes juridiques. La technologie blockchain met à disposition un kit pour créer une nation avec l’ensemble de ses services.

Conférence de Susanne Tarkowski Tempelhof // 19h -> 20h

Susanne a beaucoup d’idées et une conviction : la technologie change le monde bien plus vite que la politique. Elle a tous les outils pour changer le monde et en plus elle l’a déjà expérimenté en participant à la mise en place de l’e-estonie. En cette fin de journée, elle nous parlera de la boite à outil de gouvernance d’une nation ainsi que son experimentation concrète dans un pays souhaitant mettre en place une e-residence.

2 tables rondes et débat avec le public sur la thématique globale décentralisation, un horizon pour le nouveau monde ? // 20h15 – 22h 

Nous animerons 2 tables rondes avec la participation du public sur le sujet de la décentralisation où l’utopie peut être un cadre de réflexion. Le mouvement des micronations en est une preuve vivante. Comment des projets ubuesques ayant pour but de montrer une nouvelle voie ou de mettre en avant des incohérences peuvent ils favoriser l’émergence du nouveau ? Comment la technologie et les nouveaux usages accélèrent ils ce mouvement ? Le metaverse peut-il tre un espace de prototypage ? L’e-estonie, maintenant la e-lithuanie, à quand la e-residence marseillaise qui pourrait attirer des nouveaux profils, des nouveaux citoyens ? La DAO apporte un espoir fondé sur un programme informatique, une sorte un remède au manque de confiance des personnes envers les organisations, les institutions, les gouvernements…, peut-on y croire ? Et où en est on du mouvement BlockChain Democracy ?

Table ronde 1 : Micronation et monde virtuel, un horizon pour l’avenir ?” (50 min)

  • Karim Boussalem (Chez FunFunk)
  • Franco Revelli (Réalisateur documentaire)
  • Guillaume CISCO (Liberland)
  • Xavier Leton (VillesAllantVers)
  • Véronique Rondeau-Abouly (Avocat Blockchain – Crypto)

Animation table ronde : Hayat Outahar (Tech Flooz)

Table ronde 2 : “DA0 et blockchain democracy les fondements des organisations de demain?” (50 min)

  • Jules Foa (Kryptosphere Accelerator)
  • Nicolas Bermond (îles Bermond)
  • Pierre Noro (Blockchain democracy expert)
  • Hayat Outahar (Tech Flooz)
  • Véronique Rondeau-Abouly (Avocat Blockchain – Crypto)

Animation table ronde : Fabrice Epelboin (Creative technologist)

Programme après l’évènement

Possibilité de résidence d’artistes, résidence hacking pour développer des prototypes artistiques, technologiques,  juridiques prenant en compte l’importance des données personnelles.

Organisateurs :

Nicolas Bermond

La Fabulerie

Partenaire :

50A.fr

Autres Documentaires pour info :

How to start your own country
https://mubi.com/films/how-to-start-your-own-country

Liste officielle des micro nations :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_micronations

 

 

ÊTRE VIVANT

Aujourd’hui dans le monde feutré du matérialisme, l’Homme se retrouve difficilement confronté à ses instincts primaires. La société de longue date les brime car son rôle est d’essayer de trouver un équilibre social, une sorte de lissage des émotions qui permettrait un meilleur vivre ensemble.

l’Homme perd génération après génération son côté vivant. On le remarque dans les discussions, dans le travail, dans les sorties mais aussi dans l’uniforme vestimentaire qui semble être décalé alors qu’il est ultra codifié. La mode du no care, les nineties, le damier, pantalon large qui remonte. On s’en bat mais en suivant des règles précises 🙂

Il est de nos jours difficile d’exprimer son vivant. Au contraire, j’ai entendu ce matin qu’on voulait ré-écrire des livres considérés comme masculinistes. Franchement ça fait peur, comment peut-on imaginer trafiquer la mémoire collective car elle ne correspond pas au moeurs actuel ?

être vivant
être vivant, modèle d’une abeille bien vivante

La cancel culture tue les manières d’être vivant alors qu’il n’en restait déjà plus beaucoup. Le problème c’est que nous considérons plus l’ensemble de l’humanité comme vivante. Nous sommes vivant face à notre téléphone portable, nous sommes vivant dans une visioconférence / réunion de travail, en commandant sur Amazon…

Mais qu’en est il face à un étranger, face à un animal, face à la nature…?

Je connais quelqu’un sans le nommer qui se met de temps en temps tout nu au restaurant ou dans la rue. Il ne fait pas que ça, il se permet de parler de sujet tabou, de faire des blagues graveleuses.

En fait, c’est lui qui est vivant ! Pour suivre son élan, j’ai parlé avec un chien aujourd’hui, on a eu un échange très intéressant sur les maitres trop protecteurs qui essaient de les transformer en humain.

Quand on ne se permet plus, quand on limite sa parole, quand on ne trouve plus de moyens de rester connecter à la terre, à la nature. On participe de manière insidieuse au déclin du vivant.

Au contraire quand on se met en danger, quand on parle à un étranger, quand on exprime son point de vue voire quand on se permet d’avoir un point de vue. On sublime le vivant.

Nicolas Bermond