ÊTRE VIVANT

Aujourd’hui dans le monde feutré du matérialisme, l’Homme se retrouve difficilement confronté à ses instincts primaires. La société de longue date les brime car son rôle est d’essayer de trouver un équilibre social, une sorte de lissage des émotions qui permettrait un meilleur vivre ensemble.

l’Homme perd génération après génération son côté vivant. On le remarque dans les discussions, dans le travail, dans les sorties mais aussi dans l’uniforme vestimentaire qui semble être décalé alors qu’il est ultra codifié. La mode du no care, les nineties, le damier, pantalon large qui remonte. On s’en bat mais en suivant des règles précises 🙂

Il est de nos jours difficile d’exprimer son vivant. Au contraire, j’ai entendu ce matin qu’on voulait ré-écrire des livres considérés comme masculinistes. Franchement ça fait peur, comment peut-on imaginer trafiquer la mémoire collective car elle ne correspond pas au moeurs actuel ?

être vivant
être vivant, modèle d’une abeille bien vivante

La cancel culture tue les manières d’être vivant alors qu’il n’en restait déjà plus beaucoup. Le problème c’est que nous considérons plus l’ensemble de l’humanité comme vivante. Nous sommes vivant face à notre téléphone portable, nous sommes vivant dans une visioconférence / réunion de travail, en commandant sur Amazon…

Mais qu’en est il face à un étranger, face à un animal, face à la nature…?

Je connais quelqu’un sans le nommer qui se met de temps en temps tout nu au restaurant ou dans la rue. Il ne fait pas que ça, il se permet de parler de sujet tabou, de faire des blagues graveleuses.

En fait, c’est lui qui est vivant ! Pour suivre son élan, j’ai parlé avec un chien aujourd’hui, on a eu un échange très intéressant sur les maitres trop protecteurs qui essaient de les transformer en humain.

Quand on ne se permet plus, quand on limite sa parole, quand on ne trouve plus de moyens de rester connecter à la terre, à la nature. On participe de manière insidieuse au déclin du vivant.

Au contraire quand on se met en danger, quand on parle à un étranger, quand on exprime son point de vue voire quand on se permet d’avoir un point de vue. On sublime le vivant.

Nicolas Bermond

 

HISTOIRE D’HISTOIRE

Qu’est ce que l’histoire ? C’est l’histoire que je raconte à mon collègue. C’est l’histoire de ma vie, complexe à raconter car elle est effective le jour de ma mort. C’est une histoire amoureuse, qui par son caractère passionnée ou enivrée manque souvent d’objectivité. Ou, c’est peut-être la grande Histoire, celle qu’on qu’on croise dans un manuel. Celle qui se nourrit des premières écritures de Marc Aurèle ou de Tacite. Celle qu’on recherche à travers son arbre généalogique. Celle que nos grands parents nous ont raconté au coin du feu ou avant de nous border.

Cette histoire, c’est la notre, la votre, c’est l’histoire de notre peuple. Ces peuples premiers vous influencent aujourd’hui et vous influenceront encore demain. Dans l’histoire que je vous raconte, je vais essayer de partager une croyance. Cette croyance est que si nous remontons à 2000 ans ou plus, nous sommes certainement tous des cousins et que l’ensemble des combats, des guerres, des pires choses mais aussi des meilleures nous les avons déjà vécus.

La Gaule correspondant à peu près à la France d’aujourd’hui comptait 5 millions de personnes. A cette époque les surnoms ont laissé place à des prénoms, puis à des noms, leur origine pouvant être influencée par les caractéristiques physiques ou la profession d’une personne. En France par exemple, les noms de famille ne seraient apparus que vers le XIIème siècle.

Pour mon nom de Famille, Bermond  ce fut d’abord un prénom, on le trouve écrit Berimund au Ve siècle (Guerrier protecteur) puis Bermund au 9e siècle et Bremund au XIeme siècle. En 245 Bermond de Burgondes n’a pas de nom de famille. De même que son cousin Berimund (prince ostrogothe) en 525. Au XIeme siècle on a un Bermond d’Anduze (évêque) et son frère Pierre-Bermond d’Anduze qui a épousé l’ancienne reine Constance de Toulouse. 

A cette époque Bermond est un prénom et on le qualifie par la maison qu’il représente chez nous c’est Anduze, Uzes, Sauves etc…Je viens de me rendre compte que mon nom est en fait un prénom et que tout ce que je vis est probablement un écho de mon passé et du passé de l’humanité.

Alors qu’avez vous retenu de cette histoire ?

Connaissez vous les origines de vos noms qui étaient peut être des prénoms ?

Croyez vous à la grande Famille qui nous réunirait pour le meilleur et pour le pire ?

Nicolas Bermond

Civilisationneur 

J’aime partager mes réflexions sur notre changement de civilisation. Ouvrir ses yeux, ses oreilles et son cœur au monde pour accéder à demain.

Suite à une discussion avec un Christophe ami de Christophe et suite à une recherche sémantique pour définir au mieux une / mon activité, je suis retombé sur le mot Civilisationneur. 

Comme une recette de cuisine, une improvisation de piano, le civilisationneur doit comme un druide oser les mélanges entre histoire, sociologie, politique, prospective, science fiction… Le civilisationneur a un rôle important dans ce monde de non sens de confusion où on casse tour à tour les acquis.

bar du peuple

Dans ce grand tournant de civilisation que nous vivons on pourrait avoir peur et se dire, difficile sera le choix entre l’effondrement et le transhumanisme. Nous ne sommes pas obligés d’être transgenre ni de voter aux extrêmes pour se sentir en phase avec la société.

Non non car ce qu’on fait en ce moment c’est purement et simplement casser le jouet sociétal de la 3eme révolution industrielle. Pan après pan nous détruisons les schémas construits et consolidés depuis des générations: Le genre n’est plus un genre, le travail n’est plus du travail, le réel n’est plus réel. Et on pourrait se dire oulala c’est la cata, c’est l’opposé nous passons par il me semble une phase obligatoire de destruction qui pourra peut être nous permettre d’accéder à une civilisation plus en phase.

Dans le bateau du chaos, il faudra naviguer dans le brouillard, dans la tempête mais surtout avant la navigation, il faudra se connaître moussaillon.

Ton passé et tes traumas tu laisseras derrière toi, ta parole tu développeras mais surtout ton écoute tu amélioreras.

Mais qui est donc ce civilisationneur ?

Tout sauf l’ego

Il doit se connaître, écouter et parler avec précision. Le développement personnel comme pré-requis essentiel à toute action. La connaissance de soi est devenue primordiale au même titre que l’égalité des sexes, ce sont les grands dossiers que l’humanité a à dépasser en priorité.

Comment peut-on trouver des solutions si on ne s’est pas trouvé soi-même ?

Pourquoi je me sens agressé quand mon congénère s’exprime, il y a probablement 2 raisons ce qui me touche au plus profond de moi mais aussi la parole de l’autre qui n’est peut être pas impeccable. Dans tous les cas c’est un travail sur soi et en coopération. À la fin de ta vie que restera t’il de ces sensations faussées, peut être de l’aigreur ? 

Haltes au radicalisme de son ego, il faut se désolidariser de ses pensées intimes qui nous dictent une conduite bornéeet radicale.

Finalement imaginer le futur sous cet angle semble donner un espoir concret de développement. Ce développement ne serait pas orienté vers le capital et la consommation mais vers soi, sur de l’humain et de la coopération entre humains 2.0. ».

Tous égaux

Il doit considérer l’égalité des sexes comme le grand enjeu collectif de notre civilisation. Le civilisationneur pense que l’égalité entre homme et femme n’est pas une utopie car cela a belle et bien existé dans les premiers temps de l’humanité. Et oui les hommes et les femmes étaient parfaitement égaux du temps des chasseurs-cueilleurs. Cette égalité est à l’époque « une stratégie de survie parce que cela stimule la coopération entre individus qui ne sont pas liés entre eux et élargit le cercle social ». Cela aurait joué un rôle presque aussi important que le langage ou notre cerveau social dans le développement de la société humaine à travers l’évolution. Les recherches de Marc Dyble vont même jusqu’à suggérer que l’inégalité serait, au regard de l’évolution, causé par l’avènement de la propriété.

L’homme ce gros malin a pu acquérir des richesses quand ils ont pu avoir plusieurs femmes et plus d’enfants que les femmes.  Dès lors, il était plus rentable pour les hommes d’accumuler les richesses et de développer des alliances avec d’autres hommes ;).

Le sujet est tellement tabou qu’il faudrait commencer à parler de complémentarité entre homme et femme, l’indifférence aux différences au sens où tout individu est unique et ne doit pas entrer en compétition ou prendre l’autre comme une ressource.

Holistique

Il doit prendre en compte les divers aspects de la vie comme formant un ensemble solidaire, sachant que c’est le tout qui donne la signification. Ce n’est pas un polytechnicien, il a juste une sensibilité et une polyvalence qui lui permet de transcender.

Pour rendre plus accessible et cru ce sont des gens qui sont capables de faire confiance à leurs intuitions, de les associer à des fait réels et de l’expérimenter à plus grande échelle.

Ami..e.s civilisationneur.s levé.e.s la main, le syndicat vous attend les bras ouverts !

Nicolas Bermond

Le virus « Trop-Bien 22 »

Le virus « Trop-Bien 22 » est une pandémie d’une maladie de langage infectieuse émergente. Elle apparaît le 16 janvier 2022 en France et semble être une déclinaison du virus « Great » qui lui même avait muté en « Amazing »

Mais comment est apparu ce virus ?

Il semblerait qu’un laboratoire américain ait délibérément laissé échapper le virus que l’on a retrouvé très vite à la télé, dans des séries, dans des voyages de classe. Il circulait dans des sacs à dos mais aussi dans des containers à Vidéo, le plus connu étant ta tube mais d’autres réseaux comme face de livre. Ceux-ci ont largement contribué à sa diffusion.

Aujourd’hui, on en est où ?

Le vaccin pour lutter contre le virus « Trop Bien 22 » n’a pas fait que des euros. Il a sévèrement séparé la société, tout le monde se méfie du complot de l’autre, tout en disant de manière cynique trop bien, on ne sait plus trop comment l’interpréter.

Dans les faits, les gens ne font plus attention, ils se relâchent. On a arrêté le port du bâillon et la pandémie repart trop bien. Au point que certains se permettent d’utiliser une vieille expression « ça passe crème » pour définir le virus.

Si vous avez contracté un « trop bien » trop long, du genre trop biennnnng dans ce cas nous sommes dans l’obligation de vous rapatrier dans le sud voire en Provence.

Ami.e.s de la langue Française 

Une langue aujourd’hui ne suffit plus, je vous souhaite de contracter le virus et ses mutants afin de coller à vos contemporains.

Askip pour avoir le seum et ne pas être en Pls, faut choisir la bonne méthode !

Yolo 

Nicolas