volotea, ma pire expérience utilisateur

Tout a commencé quand j’ai cherché un retour Figari (Corse). Le prix Air France  de 300 euros étant légèrement surdimensionnés, j’ai rapidement fait une recherche sur google flight et je tombe sur Volotea. Un tour sur wikipedia, à première vue un low cost espagnol qui a pignon sur rue. Je vais sur le site et je m’étonne d’être plus sur un site vitrine wordpress plus que sur un site de compagnie avec réservation. Digitalement le site est joli mais l’expérience utilisateur est affreuse, les point de contact essentiels aux parcours utilisateurs sont catastrophiques.

Le prix aidant à être tolérant je me dis pourquoi pas. Je prends un billet. Avec beaucoup de mal je réussi à avoir une carte d’embarcation. Entre temps je reçois une newsletter par semaine, ça me rassure car j’ai l’impression que Volotea existe belle et bien. Le marketing même quand on est connaisseur nous fait avaler n’importe quoi. 

La veille, je vais sur le site mon vol est confirmé, tout va bien je prends un taxi pour l’aéroport de Figari. J’arrive 2h à l’avance, je suis toujours en avance pour prendre l’avion. Et là rien pas de vol, je me dirige vers le comptoir low cost de la compagnie volotea, une hôtesse qui s’occupe de tous les low-cost me dit, vous n’étiez pas au courant ? Euh ben non comment j’aurais pu l’être ? Pas de mail, pas de sms, et un site qui confirme (ci dessous)

volotea expérience utilisateur
pas de vol et débrouilles toi

Me voilà bien embêter à l’aéroport à chercher un avion pour Paris, car elle me propose le prochain vol le lendemain…

Depuis j’ai essayé d’entrer en contact avec volotea par tel, mail / rien on me dit de patienter, 1 mois pour peut être un remboursement du billet.

Je vous déconseille fortement d’utiliser cette compagnie l’expérience utilisateur n’est pas la hauteur d’une compagnie aérienne même low cost. L’expérience client est elle complètement hallucinante mais surtout scandaleuse. 

Enfin je teste une technique de growth hacking qui va peut être me permettre d’avoir un retour de ces goujats.

MAJ 30/08/2021 19h12 je commence à trouver des faux avis vantant les mérites de cette fabuleuse compagnie aérienne.

Traduction Anglaise

Volotea, my worst user experience !

It all started when I was looking for a Figari (Corsica) return. The Air France price being slightly over 300 euros, I quickly did a search on google flight and I find Volotea. A tour on wikipedia, a first Spanish low cost company. I go on the site and I am surprised to be more on a wordpress showcase site than on a company site with reservation. Digitally the color is well done but the user experience is very bad, even if the graphics are quite good, the contact points essential to the user experience are catastrophic.

The price helps to be tolerant, so I say to myself why not. I take a ticket with it. I had a lot of trouble getting a boarding pass. In the meantime I receive a newsletter per week, that reassures me because I have the impression that Volotea exists well and truly. The marketing, even when you are a connoisseur, makes you swallow anything. 

The day before I go on the website my flight is confirmed, everything is fine I take a taxi to Figari airport. I arrive 2 hours in advance, I am always in advance to take the plane. And there nothing, no flight, I go to the low-cost counter of the company volotea, a hostess who deals with all the low-cost says to me, you were not aware? Well, no, how could I have known? No email, no sms, and a website that confirms it.

Here I am, annoyed at the airport looking for a plane because it offers me the next flight the next day…

Since I tried to contact Volotea by phone, email / nothing I am told to wait 1 month for maybe a refund of the ticket.

I strongly advise you not to use this company, the user experience is not up to the standard of an airline, even a low cost one. The customer experience is completely unbelievable but above all scandalous. 

Avoir raison ou tort, est ce vraiment la question ?

Je me suis toujours basé sur un principe que je ne savais qu’une chose, c’est que je ne savais rien. Citation de Socrate que je n’avais pas étudié dans sa profondeur mais qui m’allait bien dans mon principe de découverte de la vie. Si je ne sais rien, je ne peux être sûr de rien et si je veux apprendre il faut que je reconnaisse mon ignorance. Si l’on est persuadé de quelque chose, on tombe facilement dans la croyance, le culte, la bien pensance etc…

C’est le même principe quand on veut avoir raison et je reprends ici une citation de Raymond Devos « Je crois qu’on a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort ».

Je ne sais pas si vous voyez où je veux en venir dans tous les cas je vais essayer de vous éclairer.

Une de mes passions est la cartographie de communauté, grâce à cela j’enrichi au fur et à mesure mes connaissances et forcément mon opinion évolue en fonction de mes trouvailles. Je les partage bien évidement de vive voix afin de les confronter.

De mes recherches et mes rencontres, j’ai vu éclore de nouvelles communautés.

L’antivax :

Il est contre le vaccin voire tous les vaccins, contre le pass sanitaire. Il se voit plus comme un résistant au gouvernement et au monde capitaliste.

La confiance est rompue et le bénéfice / risque bascule vers l’anti. Malheureusement trop souvent assimilé aux complotistes, les anti vaccins sont souvent incertains de la sûreté des vaccins mais ne sont pas tout le temps dans une démarche radicale du refus.

Certains initiés, on d’autres croyances, médecine alternative qui ne faut pas juger car peut être qu’elles sont aussi utiles que la médecine standardisée.

Cependant la zone de friction / basculement liée à certains gourous du web malveillants est fragile. Les tutoriels, la rhétorique et la dialectique de propagande est abondante sur tous les réseaux sociaux. Et le risque d’être embrigadé est évident.

Ce groupe qui englobe beaucoup de différences est souvent catalogué par les médias comme une pensée unique archaïque, ce qui très loin d’être le cas.

L’antipass sanitaire :

Il est pour l’anonymat, pas question de badger avec un QR code dans un bar, restaurant ou autre lieu public. Il n’est pas forcément contre la vaccination. Pour lui c’est la matrice cf Matrix, plus possible d’être dans une ville sans être en permanence sous contrôle. Il trouve ces choix politiques liberticides, il se fait beaucoup de soucis sur le capitalisme de surveillance et pour les opposants dissidents à un régime. Pensez et agir différemment peut devenir complexe voire dangereux dans cette configuration.

Le transvax :

Il s’agit de personnes qui se considèrent comme vaccinées, alors qu’en réalité elles n’ont pas eu physiquement le vaccin. Ils ne sont pas contre les vaccins, uniquement contre l’injection Covid. J’ai lu récemment qu’il souhaitait créer et  intégrer la minorité des LGBTQIV+

Le bivax :

Dur à croire mais ce sont ceux qui n’acceptent qu’une seule dose.

L’obligé :

Il ne voulait pas mais il a été contraint par  son travail ou pour les commodités de la nouvelle configuration de vie.

Le provax :

Il croit en la science, la médecine, Pasteur. Il pense que l’unique solution se trouve dans l’immunité collective pour lui aucun doute il faut se faire vacciner et dépasser tous les doutes et les contraintes. Une fois  tout le monde vacciné, nous pourrons prétendre à un retour à la normale. Ceux qui ne se vaccinent pas sont des inconscients et mettent en danger l’humanité.

Le transhumaniste assumé :

Il n’attend qu’une chose, l’implantation de sa puce, l’auto-vaccination à distance. Il a déjà acheté sa résidence principale sur Mars en prévision de la fin de la vie sur Terre.

Si on prend un peu de recul, on se rend compte que l’on assiste à un nouveau communautarisme. On devait déjà régler le comment vivre ensemble avec différente communauté culturelle, cultuelle… Pour simplifier la tâche, on se rajoute une complication, le communautarisme sanitaire.

L’antivax juge le provax et vice versa. On a  quand même réussi à créer un nouveau communautarisme, nativement programmé pour que tout le monde se tape dessus, à coup de j’ai raison, tu as tort !

Le pire de l’histoire est le calcul stratégique de notre président qui en une intervention a réussi à diviser la population en 2 clans. Tu n’es pas vacciné tu as tort, tu es vacciné tu as raison. Ce calcul sera peut être bénéfique pour sa réélection mais c’est il me semble une faute Politique sans précédent.

Comment peut on miser sur le divorce quand naturellement on devrait miser sur l’apaisement pour réfléchir à des solutions ensemble ?

Les réseaux sociaux et les médias clairement complotistes montrent l’amplification de la théorie du fer à cheval (l’extrême droite rejoint l’extrême gauche comme un fer à cheval et n’est pas comme on l’imagine linéaire), je m’aperçois qu’une opinion d’extrême gauche bascule rapidement vers l’extrême droite dans certains groupes et vice versa.

Le pass sanitaire va fédérer un large public (gilet jaune, antivax, anti pass sanitaire, défenseur de la vie privée , soignants…) et les manifestations vont être une caisse de résonance d’un bruit fossé aux conséquences désastreuses (on a vu comment sont traités les manifestants…)

Quand on analyse Twitter, le bénéfice politique de ce bruit profite très souvent au nationalisme / patriotisme. Je suis prêt à parier que les votes des régionales seront opposées pour les présidentielles.

Finalement ce choix politique est une machine à transformer un indécis en électeur extrémiste ou abstentionniste. Ce qui par défaut pourrait arranger certain.

Je suis un peu sortie de ma réflexion, avoir tort ou avoir raison ?

On est malheureusement toujours tenté de donner son avis. Est-ce pour flatter son ego ? Est ce pour avoir l’impression de partager ses sentiments ?

L’avis, à la différence de l’affirmation permet le débat et c’est certainement ce qu’il faudrait travailler un peu plus de manière collective. On n’est pas obligé de faire un référendum pour échanger. On peut tous à un moment donné partager quelques lignes ou quelques mots sans transformer une réunion de famille en pugilat. Il me semble que c’est important de parler en ce moment et ne pas se freiner en ayant peur de choquer ses proches. On a tous une lecture intérieure de ce que nous vivons.

Moi, ça me donne envie d’en apprendre plus sur, comment vivre mieux le communautarisme, qu’il soit culturelle, cultuelle ou sanitaire. J’aimerais croire qu’il y a des passerelles entre les communautés pour qu’elles échangent et s’enrichissent. J’aimerais croire que tous ces communautarismes se disent, finalement on fait tous parti de la communauté Terre.

N’était ce pas l’enjeu de nos enfants vivre ensemble et dépasser son pré carré pour affronter la fin d’une civilisation et l’émergence d’une nouvelle ?

Si c’est le cas, notre devoir prioritaire est de les accompagner au mieux dans ce nouveau monde.

Je vous embrasse mes ami.e.s

Nicolas Bermond

Peut on compter sur la génération Z ?

Avoir 20 ans évolue radicalement tous les 10 ans, la génération Y (les millenials) plutôt égocentrique, peu créatif avec un faible engagement collectif laisse la place à la Génération Z. Elle a le sens des valeurs , une vision internationale, fonctionne en réseau mais qui n’a plus aucune confiance en l’establishment. 

En 2021 ils ont 15 à 25 ans, ils attendent plus d’engagement des marques, des entreprises, de l’état enfin de tout le monde.

Après les Y les millennials, qui ont cru prendre le pouvoir au sein de la cellule famille du fait que le sens de l’éducation a été pour la première fois inversée. L’adsl et internet ont donné aux enfants une avance technologique et un accès à la connaissance supérieure à leurs parents. C’est une génération assez prétentieuse ne supportant pas la hiérarchie. 

La génération z est beaucoup plus surprenante et semble plus apte à vivre dans un monde dur et complexe.

Elle est à la fois  engagés et auto-centrés, accros aux images parfaites d’Instagram et  en quête d’acceptation de soi. Ces adolescents portent sur leur épaule le poids la fin d’une civilisation mais surtout de trouver des solutions jamais imaginées ou d’inventer le monde demain.

Cette génération « We » se retrouve dans l’activisme, l’inclusivité et la technologie pour le bien de la planète. Je peux passer ma journée seule devant mon écran mais monter à 16ans des applications pour consommer moins, aider la communauté LGBTQ ou monter un réseau social pour aider ma génération à aller mieux. Ceux sont des as du growth hacking (piratage de croissance). Avec 3 bouts de ficelle, un ordinateur et une connexion, ils orchestrent un lancement de campagne viral, communautaire et gratuit. Pour le même résultat une entreprise serait prête à payer des millions.

Le combat principal à mener est l’écologie, devant l’éducation et les inégalités. Un autre axe clé, une grosse majorité estiment qu’il faudrait consommer mieux plutôt que moins.

La « génération Z », pour la moitié d’entre elle, pense que les entreprises ne s’engagent sur les sujets de société que par calcul. 

generation z licorne
go z vous allez y arriver

Les jeunes demandent à être accompagnés pour changer de comportement mais aussi les assister dans leurs missions de « changer le monde » 

Peut on compter sur la génération Z ? Bonne question !! me répond quasi ironiquement un Z dans mon entourage.

Cette réponse est d’une « Z » pureté, en gros ça veut dire, tu es sympa toi, tu as profité à 100% de la société, de la consommation, tu n’as rien fait pour transmettre l’endroit comme tu l’as trouvé, s’en parler de la dette pour les 12 prochaines générations… Et moi je vais devoir me taper le boulot de sauver la planète…

Dans un monde bien fait on devrait accompagner cette génération à l’ensemble des changements auxquels ils seront confrontés.

Alors on les aide comment ces jeunes Z ???

@nicolas2fr

 

⚓ Marseille, spectacle de vie en 5D

Souvent quand on ouvre les yeux, la magie de la vie , de la ville se révèle. Dans certaines cités il faut être initié dans d’autres la vision est permanente. 

Marseille offre cette immersion « 5D », c’est un plaisir rare que vous adorerez ou que vous détesterez. 

Cette vie, cette ambiance est à tous les coins de rue, il suffit de lever les yeux pour admirer le spectacle.

Marseille est une ville insolite dans toutes les dimensions. C’est une perle à voir avec un certain regard. 

Nicolas, spectateur de la vie et amoureux de la cité phocéenne.