Au premier regard, la scène semble tout droit sortie d’un film de science-fiction : un homme se tient debout, immobile, sur le quai du port à Marseille, arborant un casque de réalité virtuelle. L’homme en arrière plan est sur son téléphone qui le virtualise aussi.
Cette image peut sembler inquiétante, suscitant des pensées futuristes et des questionnements sur notre rapport à la technologie.
Pourtant, la réalité est bien différente de ce que notre imagination pourrait suggérer. L’homme en question n’est pas en train de s’évader dans un monde virtuel au milieu de la rue. En réalité, il est engagé dans le processus de tournage d’un film. Le casque de réalité virtuelle qu’il porte n’est pas un accessoire de divertissement, mais un outil de travail essentiel pour son métier.
Je ne suis pas pour vivre connecté en permanence via un téléphone, une montre, un masque…
Mais nous ne pouvons pas ne pas prendre conscience de la force et des avantages de la dimension virtuelle. Le virtuel offre la liberté sans limite à la création, l’exploration, le prototypage… La réalité offre la « stabilité » et la matérialisation des idées.
Le virtuel serait donc une continuité du réel comme espace d’aide à la décision, de décompression, d’expression, d’expérimentation, de création…
Réalité et virtualité forment le couple uni et branché de la vie moderne et non un conflit inter-generationnel.
Le virtuel c’est comme naviguer en mer ouverte sans points de repère, jusqu’à ce que l’Orient soit trouvé, symbolisant l’orientation. Plus j’avance, plus je remercie le virtuel., l’enjeu est de savoir bien s’en servir. Le virtuel servirait à ouvrir les portes fermées…
J’écris en ce moment un manuscrit pour les iles Bermond sur le futur des organisations intégrant la notion de virtualité comme une part entière du réel.
J’en profite comme souvent et comme j’ai l’habitude pour pinguer un ami et cette fois ex associé Jean Mariotte avec qui nous avons monté une jolie start-up de mise en relation de jeunes diplômés de grandes écoles en 2006, il y a 18 ans. Nous avions décidé de faire plonger notre réseau social dans un univers virtuel persistant lors d’un forum grandes écoles. Nous avions prototypé un nouveau type de recrutement.